- cati
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• XIVe « frapper ensemble »; lat. pop. coactire, de coactus, p. p. de cogere « réunir »♦ Techn. Donner du lustre (ou catin. m.) à (une étoffe) en la pressant. Catir du drap à chaud. — N. m. CATISSAGE , 1838 . ⊗ CONTR. Décatir.⇒CATI, IE, part. passé, adj. et subst. masc.I.— Part. passé de catir.II.— Adj. [En parlant d'une étoffe] À qui on a donné du lustre et du corps, (cf. infra III A). Drap cati (BESCH. 1845), des étoffes caties (LITTRÉ), laine catie (ROB.). Anton. décati.III.— Emploi subst. masc.A.— Action de catir une étoffe; résultat de cette action. Donner le cati à du drap (Ac. 1835-1932).B.— P. méton. ,,Apprêt à base d'amidon qui rend les étoffes neuves plus fermes et plus lustrées`` (DUVAL 1959). Cela sentait la peinture fraîche du trône et le cati du dais (J. DE LA VARENDE, Monsieur le Duc de Saint-Simon, 1955, p. 119).Prononc. et Orth. :[kati]. Ds Ac. 1694, 1718, 1798-1878 (part. passé et adj.); ds Ac. 1762-1932 (subst. masc.). GUÉRIN 1892 enregistre avec la mention ,,vieilli`` la forme catis à côté de cati. Étymol. et Hist. 1694 (LA BRUYÈRE, I, 260 ds BRUNOT t. 4, 1, p. 463). Part. passé substantivé de catir étymol. 3. Bbg. BOULAN 1934, p. 201.cati [kati] n. m.❖♦ Techn. Apprêt qui donne du corps et du lustre aux étoffes. || Donner le cati à du drap. ⇒ Catir, catissage, 2. lustre.0 Il a le cati et les faux jours, afin d'en cacher les défauts (…)La Bruyère, les Caractères, VI, 43.❖HOM. P. p. de catir.
Encyclopédie Universelle. 2012.